« C’est un travail composite, original, féminin, croisement entre peinture et art textile, que Sonia Aniceto nous propose. L’option est quasi exclusivement figurative, tout en bousculant hardiment les repères spatiaux et temporels. Des  paysages lointains,  des piscines vides, lieux abstraits parfois improbables, parfois fidèlement esquissés, nous racontent des histoires décontextualisées. Face à ces personnages entre l’humain et la marionnette, le fantôme ou bien le mannequin, le spectateur cherche sa place entre présent et passé, ente fiction et monde réel, entre innocence et perversité.

Hors de toute mouvance ou courant dominant, l’artiste crée des espaces où les matières jouent les unes avec les autres, cartes émotionnelles et affectives de son parcours en Belgique et d’un attachement à un Portugal natal lointain. Telle une mélodie, un air de fado, elle rassemble souvenirs d’enfance, rêves et fantasmes,  nous livrant avec pudeur ses déracinements,  tissés dans une œuvre riche de techniques et d’interprétations. Les recoins de sa mémoire passent par ses mains : broderie, fils, dentelles, toiles de Jouy, morceaux de nappes transmettent des messages graduels, en couches narratives qu’on essaie de décoder. »

Gersende Petoux

« C’est un travail composite, original, féminin, croisement entre peinture et art textile, que Sonia Aniceto nous propose. L’option est quasi exclusivement figurative, tout en bousculant hardiment les repères spatiaux et temporels. Des  paysages lointains,  des piscines vides, lieux abstraits parfois improbables, parfois fidèlement esquissés, nous racontent des histoires décontextualisées. Face à ces personnages entre l’humain et la marionnette, le fantôme ou bien le mannequin, le spectateur cherche sa place entre présent et passé, ente fiction et monde réel, entre innocence et perversité.

Hors de toute mouvance ou courant dominant, l’artiste crée des espaces où les matières jouent les unes avec les autres, cartes émotionnelles et affectives de son parcours en Belgique et d’un attachement à un Portugal natal lointain. Telle une mélodie, un air de fado, elle rassemble souvenirs d’enfance, rêves et fantasmes,  nous livrant avec pudeur ses déracinements,  tissés dans une œuvre riche de techniques et d’interprétations. Les recoins de sa mémoire passent par ses mains : broderie, fils, dentelles, toiles de Jouy, morceaux de nappes transmettent des messages graduels, en couches narratives qu’on essaie de décoder. »

Elisabeth Martin

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